Livres présentés au Café Littéraire Gourmand de septembre.

 

Livres présentés au Café Littéraire Gourmand de septembre. Début de la saison 4.

 

L’intérêt de l’enfant de Ian Mc Ewan (présenté par Marie-Claire)

Présentation de l’éditeur:

A l’âge de cinquante-neuf ans, Fiona Maye est une brillante magistrate à la Haute Cour de Londres où elle exerce en tant que spécialiste du droit de la famille. Passionnée, parfois même hantée par son travail, elle en délaisse sa vie personnelle et son mari Jack. Surtout depuis cette nouvelle affaire : Adam Henry, un adolescent de dix-sept ans atteint de leucémie, risque la mort et les croyances religieuses de sa famille interdisent la transfusion sanguine qui pourrait le sauver. Avant de rendre son jugement, Fiona décide soudainement de se rendre à l’hôpital pour rencontrer Adam. Mais cette entrevue, au cours de laquelle elle découvre un jeune homme romantique, poète et musicien, la trouble. Désormais impliquée personnellement, la magistrate décide de tout faire pour sauver Adam. Seulement sa décision n’est pas sans conséquences et elle se retrouve unie au garçon par un lien étrange qui pourrait bien causer leur perte. Dans ce court roman, Ian McEwan allie avec justesse la froideur de la justice à la poésie et à la musicalité qui imprègnent la vie des personnages. Dans un style limpide, il construit une de ces ambiances oppressantes dont il a la clé et fait preuve d’une complexité thématique impressionnante. A la lecture, les certitudes se dérobent : où s’arrête et où commence l’intérêt de l’enfant ?

Né en 1948, Ian McEwan est l’un des écrivains anglais les plus doués de sa génération. Il est l’auteur d’une dizaine de romans parmi lesquels Solaire, Expiation , Sur la plage de Chesil , L’enfant volé (prix Femina étranger 1993) et Opération Sweet Tooth . Son oeuvre, maintes fois distinguée, a également été adaptée à l’écran.

 

La trilogie de Robert Harris (présentés par Hans Peter)

Imperium de Robert Harris

Rome, 71 avant J.-C. Par un froid matin de novembre, Tiron, secrétaire particulier du jeune sénateur Cicéron, ouvre la porte à un étranger terrorisé. Cet homme cherche à assurer sa défense contre Gaius Verrès, le redouté gouverneur de Sicile, qui l’aurait odieusement spolié. Pour Marcus Tullius Cicéron, qui rêve d’accéder à l’imperium, le pouvoir politique suprême, cette affaire pourrait être l’occasion d’accomplir ses desseins. Car sans fortune ni naissance, ce brillant avocat ne peut compter que sur son éloquence pour réussir. Son irrésistible ascension va pouvoir commencer… « Un thriller bien écrit, terriblement efficace, qui nous plonge au cœur du pouvoir et qui sait aussi rendre attachants ses personnages. » Femme actuelle

Robert Harris, né en 1957 à Nottingham, est diplômé de l’Université de Cambridge. D’abord reporter pour la BBC puis rédacteur politique pour The Observer, et chroniqueur pour le Sunday Times et le Daily Telegraph, il est l’auteur de thrillers historiques haletants, devenus des best-sellers mondiaux, parmi lesquels Fatherland, Archange ou encore Pompei. Il vit actuellement dans le Berkshire, en Grande-Bretagne, avec son épouse et leurs trois enfants.

Conspirata

Rome, 63 avant J.-C.

Tandis que la cité romaine est sur le point de conquérir le plus vaste empire jamais connu, sept hommes se livrent une guerre sans merci pour le pouvoir. Cicéron, consul élu et parvenu, César, son redoutable et jeune rival, Pompée, le plus grand général de la République, Crassus, sa plus grande fortune, Caton, dangereux fanatique politique, Catilina, dont les mains sont déjà tachées de sang et Claudius, ambitieux et séducteur.

Les tribulations de ces figures historiques – leurs alliances et leurs trahisons, leur cruauté et leurs manœuvres, leur intelligence et leurs crimes – sont le matériau fantastique et bien réel de ce thriller trépidant. Grâce à Tiron, esclave et secrétaire particulier de Cicéron, l’Histoire se lit de l’intérieur, à travers les secrets de son maître, personnage complexe, politicien rusé, capable de déjouer les complots les plus machiavéliques de ses ennemis.

De meurtres déguisés en sacrifices, en condamnation à mort et procès scandaleux, jusqu’au déchaînement brutal de la foule romaine, « Conspirata » brosse le tableau à la fois historique et sans âge des horreurs du pouvoir.

Dictator

D’une chute à l’autre… En 58 av. J.-C., Cicéron quitte les collines de Rome pour un exil amer. Son talent oratoire et sa finesse de vue l’avaient mené au consulat : la colère de César l’en a déboulonné. Pour retrouver l’Italie et les plus hautes sphères de l’État, l’ancien avocat doit assurer le nouvel homme fort de son soutien. Hélas, Rome n’est plus Rome. Gangrénée par la soif de pouvoir, les appétits financiers et la folie guerrière, la République vit ses dernières heures. Déjà, l’aigle impérial étend son ombre. Mais que peut un seul Juste contre les ennemis de la liberté ? « Une œuvre littéraire remarquable. » The Observer « Un thriller historique exceptionnel. » The Times

Robert Harris est né en 1957 à Nottingham et vit actuellement dans le Berkshire, en Grande-Bretagne. Après des études à l’université de Cambridge, il entre en 1978 à la BBC comme reporter et réalisateur pour des émissions prestigieuses comme Panorama. Il quitte la télévision en 1987 pour devenir éditorialiste politique à l’Observer, puis au Sunday Times. En 1992, il se tourne vers la fiction avec Fatherland et Enigma (1995), qui sont rapidement reconnus comme des modèles du thriller historique. Ils ont été traduits dans plus d’une trentaine de langues et se sont vendus à plusieurs millions d’exemplaires dans le monde. Il poursuit son œuvre romanesque avec Archange (1999), Pompéi (2005), L’Homme de l’ombre (2007) – adapté au cinéma par Roman Polanski sous le titre The Ghost Writer – L’Indice de la peur (2012), D. (2014), qui revient sur l’affaire Dreyfus, et Dictator (2016), troisième volet de sa trilogie consacrée à Cicéron, après Imperium (2006) et Conspirata (2009). Tous ont paru chez Plon. Retrouvez toute l’actualité de l’auteur sur : http://www.robert-harris.com

 

Les 5 titres de la sélection du Café Littéraire Gourmand

 

Valérie Perrin, Les oubliés du dimanche

Justine, vingt et un ans, aime les personnes âgées comme d’autres les contes. Hélène, presque cinq fois son âge, a toujours rêvé d’apprendre à lire. Ces deux femmes se parlent, s’écoutent, se révèlent l’une à l’autre jusqu’au jour où un mystérieux « corbeau » sème le trouble dans la maison de retraite qui abrite leurs confidences et dévoile un terrible secret. Parce qu’on ne sait jamais rien de ceux que l’on connaît.

à la fois drôle et mélancolique, Les oubliés du dimanche est un roman d’amours passées, présentes, inavouées… éblouissantes.

 

Laetitia Colombani, La tresse

Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.

Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.

Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.

Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.

Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.

 

Sarah Barukh, Elle voulait juste marcher tout droit

1946. La guerre est finie depuis quelques mois lorsqu’Alice, huit ans, rencontre pour la première fois sa mère. Après des années à vivre cachée dans une ferme auprès de sa nourrice, la petite fille doit tout quitter pour suivre cette femme dont elle ne sait rien et qui lui fait peur, avec son drôle de tatouage sur le bras.
C’est le début d’un long voyage : de Paris à New York, Alice va découvrir le secret de son passé, et quitter à jamais l’enfance.

Comment trouver son chemin dans un monde dévasté par la guerre ? Avec une sensibilité infinie, Sarah Barukh exprime les sentiments et les émotions d’une enfant prise dans la tourmente de l’Histoire.

 

Laurence Couquiaud, La mémoire sous les vagues

Une photographe franco-japonaise vit le séisme du 11 mars 2011 à Tokyo. Sans nouvelles de sa grand-mère, elle part à sa recherche dans la zone sinistrée par le tsunami. A Yokohama en 1863, O Kanekichi, geisha de renom, divertit les membres de la communauté occidentale naissante. Elle se lie à un peintre célèbre et à son associé, photographe immortalisant le Japon en voie de disparaître. Les destins de leurs familles s’entremêlent au fil de grands événements historiques, de tragédies et de rencontres amoureuses. Du passé et de la boue surgissent des vestiges, des images, le choix d’occulter les souvenirs ou la nécessité de les transmettre.

 

Marie Griessinger, On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait en s’en allant

Jean-Michel sombre dans la nuit, absent à tout. Sa femme lutte avec une force douce et rageuse à ses côtés, s’épuisant à croire que son amour inébranlable pourra faire revivre l’homme qu’il fut.

Leur fille assiste impuissante au lent déclin de ce père tant aimé. Comme pour défier le destin, elle convoque les souvenirs des jours heureux, d’un bonheur que rien ne pourra effacer.

Avec une simplicité et une sincérité bouleversantes, Marie Griessinger exprime dans ce premier roman sobre et émouvant la douleur de toute perte, mais aussi l’amour d’une fille pour son père.

 

on reconnait

Prix littéraire

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